Actualisation au 23/01/2013 : suite à des propos diffamatoires tenus sur un forum par des personnes mal placées pour parler de légalité, je rappelle que le CRAL regroupe des archéologues amateurs et qu'il bénéficie d'
autorisations de prospection et de fouille, à l'instar d'autres associations du même type. Le responsable du CRAL est par ailleurs directeur de publication (la revue Archéologie des Pyrénées Occidentales et des Landes). Les membres du CRAL collaborent régulièrement à titre individuel en fonction de leurs spécialités avec des chercheurs des UMR ou du CNRS.
Les meilleurs outils demeurent à ce jour les pieds et les yeux : marcher et observer sont en effet les deux activités les plus importantes durant la prospection pédestre.
En parallèle, l'équipement standard est également simple : une photocopie de l'autorisation de prospection (on ne sait jamais), de bonnes chaussures de marche ou des bottes, une carte IGN au 1 :25.000e de la zone, des pochettes plastiques, un pinceau, une truelle (non pas pour fouiller au hasard, puisque vous n'avez qu'une autorisation de prospection, mais pour dégager proprement les objets remontés par le labour), des piquets pour marquer les emplacements des concentrations (généralement, il y a toujours sur le terrain des branches de pins qui traînent pouvant servir provisoirement : il faut prendre soin de revenir pour les remplacer par de vrais piquets plus solides et visibles de loin), un carnet et un stylo pour noter les emplacements, les principaux objets découverts, les remarques concernant les concentrations ou les anomalies de terrain (fossés anciens partiellement comblés, coloration du sable localisée, hauteurs suspectes...). Un appareil photographique peut aussi être utile quand vous vous retrouvez face à une concentration d'une cinquantaine de tessons sur un mètre carré : pensez à l'idée que vous aurez en tête à ce moment-là (« si je ne prends pas de photo, jamais on ne me croira ! ») ! Enfin, un dernier outil bien pratique : un récepteur GPS ; il permet de localiser très précisément un site et ses coordonnées : cela fait gagner du temps quant l'on remplit une fiche de déclaration de site, à la ligne « localisation ». De plus, les cartes IGN sont maintenant disponibles sous forme de Cd-roms compatibles avec les données GPS : en quelques manipulations, le site est placé sur la carte sans erreur (plus d'infos sur
www.bayo.com).
Deux sites internet permettent désormais de faciliter le travail de repérage :
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Geoportail : initié par l'IGN, ce site permet d'accéder gratuitement à l'ensemble des cartes au 1:25.000e; on peut en outre naviguer sur la version photographies aériennes, reliefs, réseau hydrographique.
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cadastre : site émanant du ministère des finances, il permet d'éviter d'avoir à se déplacer au centre des impôts pour acheter la copie de la parcelle cadastrale dont vous avez besoin pour le rapport.
Il est aussi prévu par le Conseil Général des Landes de mettre en ligne le cadastre napoléonien et la carte de Belleyme (carte du Sud-Ouest levée au milieu du XVIIIe siècle : une partie est déjà visible sur
ce site).