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Les Landes archéologiques

Les Landes archéologiques

 

Sortir du marais

  • Avant-propos.

Voici ce que l'on peut lire en conclusion d'un très bon article de Jean-Pierre Lescarret intitulé "Parcs, bordes, parcours et bergers dans la Grande Lande au temps de l'agro-pastoralisme" :

Mais l'histoire est écrite par les vainqueurs. Ecrite à double titre : parce qu'ils la font, parce qu'ils l'interprètent à leur manière. L'histoire économique de la Grande Lande a trop été écrite par les forestiers et les marchands d'histoire. Sans doute la forêt a-t-elle eu ses heures de gloire, mais pour les communautés villageoises le prix à payer a été très lourd. L'agro-pastoralisme avait généré une civilisation, le pin a été le fondement d'une économie, ce qui est tout autre chose.

(Bull. de la Soc. de Borda, n°449, 2e trimestre 1998)


C'est une vision du passé landais encore rare, bien que partagée par ceux qui ont eu la chance d'être confrontés aux sources (historiques, archéologiques, palynologiques, géologiques) et ce, avec un regard lucide et sans parti pris.

Est-il normal que l'on continue encore aujourd'hui de prétendre que la forêt landaise a brûlé lors des Grandes Invasions pour réapparaître par la volonté de Brémontier, Napoléon III, Chambrelent et une quirielle de forestiers entreprenants au XIXe siècle?! Est-il normal d'asséner encore et toujours que les Landes étaient "un vaste marécage insalubre" avant cette œuvre présentée comme humaniste et économiquement sans faille : la loi de 1857 et son application?

Le regard du public landais et avec lui, des élus, des enseignants est depuis près de cinq générations biaisé par ce schéma redoutable : avant, le marais, la maladie, la misère; après, la forêt, le travail, la prospérité. Pourtant, il y a eu des colloques au quatre coins de la Grande Lande, organisés par le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne; des actes ont été publiés. Le Bulletin de la Société de Borda s'est lui aussi fait l'écho du renouvèlement du discours induit par les recherches sur cette zone. On peut même saluer l'ouvrage Histoire de la forêt landaise, véritable mise au point historique sur la bonne appréciation à avoir envers le passé de notre paysage régional. Pourtant, son auteur n'est autre que Jacques Sargos, petit fils de Roger Sargos, celui-là même qui a diffusé chez les forestiers cette vision catastrophiste d'un haut Moyen Age témoin de l'anéantissement de la forêt par le feu (dans Contribution à l'histoire du boisement des Landes de Gascogne). Il faut se replacer dans son temps : il était héritier de ceux qui interprétaient les souches fossiles de la côte landaise comme des restes carbonisés de temps cruels. On sait aujourd'hui qu'elles témoignent de défrichements protohistoriques. De Roger à Jacques, on a questionné l'état des connaissances, sincèrement, humblement. Beaucoup d'autres n'ont pas agi de même, tant et si bien que de nombreux lieux communs planent toujours sur le pinhadar (la pinède en langue gasconne). Un discours qui fut économiquement utile au XIXe et au début du siècle suivant; mais quand même! Les derniers bergers sont morts, pourtant cela continue. Voici donc quelques notions que j'avais réunies dès la première version d'Archeolandes en 2003.

  • Le pense-bête anti-lieux communs sur le passé des Landes.

Malgré l'existence d'un Ecomusée spécialisé dans le passé récent des Landes (Marquèze), Ecomusée dont l'audience dépasse largement le cadre aquitain, de nombreux lieux communs continuent régulièrement d'agrémenter le discours de nombres de guides touristiques, reportages télévisés, cours d'enseignants, articles journalistiques... Voici par conséquent une série de mises au point (la page est évolutive) sur les Landes de Gascogne.

_ En parlant de Marquèze justement : ce quartier de la Grande Lande, bien que remanié et complété au moment de la création de l'Ecomusée, a bel et bien existé et n'est pas une création ex-nihilo (c'est fou le nombre de landais qui croient que le site est artificiel et, plus grave, que ce qui est dit à Marquèze est de la foutaise... Les guides de Marquèze ont majoritairement subi une formation solide et sont amenés à consulter des enquêtes orales dactylographiées, à lire des souvenirs de famille ou des ouvrages spécialisés sur la société et l'environnement du XIXe siècle). Pour en finir avec Marquèze : ce n'est pas un village ! Marquèze est un quartier (= un hameau agricole) d'un village nommé Sabres.

Le quartier de Lucbernet (Callen) sur la carte de Cassini dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Le même quartier sur la carte de Belleyme (antérieure de quelques années à celle de Cassini).

_ La source majeure de contresens demeure l'action de Napoléon III. La forêt était déjà présente bien avant Napoléon III, y compris le pin maritime. Napoléon III a promulgué une loi, en 1857, qui va se révéler révolutionnaire pour les Landes et la Gironde : loi d'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne. Comme son nom l'indique et comme on le comprend en lisant les articles composant celle-ci, Napoléon III n'a jamais ordonné de planter du pin pour assainir d'hypothétiques marécages ! L'empereur a simplement ordonné à une centaine de communes des Landes et de Gironde (les communaux dépassaient souvent les cinquante pour cent de l'espace), d'abord d'assainir (creusement de drains), puis de planter (les communes ont le choix de l'essence) et enfin de vendre les communaux (élément essentiel : cette loi est rétrospectivement, une loi de privatisation des Landes de Gascogne). Cette loi est donc avant tout destinée à faire évoluer l'économie par la suppression de l'ancien système agropastoral (caractérisé par l'autosubsistance) au bénéfice d'un système sylvicole quasi-industriel, appuyé par une privatisation du territoire (ne pas oublier qu'au XIXe siècle, une partie de la classe politique française est persuadée que seule la propriété privée est à même de faire évoluer économiquement une zone). Les Landes découvrent alors ce que l'on qualifie de « capitalisme rural », les textes politiques de l'époque parlant davantage de « colonisation », mot lourd de signification en cette deuxième moitié de XIXe siècle. (voir Histoire sociale des Landes au XIXe et XXe siècle)

_ Avant la loi, aux XVIIIe et XIXe siècles, la forêt recouvrait, selon les paroisses, de trente à quarante pour cent de l'espace dans la Grande Lande (c'est-à-dire des cantons de la vallée des deux Leyre) : feuillus (chênes, châtaigniers, aulnes, saules...) et pins maritimes (les premières plantations attestées remontent à la fin du Moyen Age, mais le pin maritime est présent naturellement au moins dès la Protohistoire). Rien ne prouve que cette proportion est restée aussi maigre durant de nombreux siècles : le paysage de landes (végétation basse composée de bruyères, ajoncs, fougères, genêts, brandes, bourdaines...), majoritaire au XVIIIe et XIXe siècles (soixante pour cent de l'espace en moyenne dans la Grande Lande; jusqu'à quatre-vingt pour cent dans certaines communes), est alors étendue et bien implantée avant tout grâce à l'action humaine par les défrichements et écobuages systématiques liés à l'activité pastorale ancestrale et à la nécessité de nourrir les moutons et brebis. La permanence de la lande est donc liée en partie à l'action humaine. Pour comprendre que l'empiètement de la forêt a pu être plus vaste, il suffit de se poser la question de savoir comment autant de quartiers ont pu être construits entre la fin du Moyen Age et le XVIIIe siècle avec autant de bois, pins et chênes, en sachant par exemple qu'une belle maison de laboureur peut à elle seule nécessiter l'usage de dix chênes de plus de soixante-dix ans et quatre-vingt pins du même age. L'étude des microtoponymes réalisée par la linguiste et historienne Bénédicte Boyrie-Fénié à partir de la Carte de Belleyme (dont les relevés remontent au milieu du XVIIIe siècle) montre une extension inédite de la forêt, plus large que le couvert forestier existant au moment du tracé de la carte ("Etude sur le boisement ancien de la Haute Lande à la lumière de la microtoponymie", dans La Grande Lande, géographie historique, actes du colloque du Teich du 19-20 octobre 1985, Bordeaux, 1995).

Quelques paroisses des Petites Landes sur la carte de Cassini.

Même localisation, carte de Belleyme.
Cette dernière, plus précise, montre de larges parcelles de pins maritimes.


_ Évidemment, j'imagine que certains lisant ces lignes fulminent déjà sur place, surtout en ce qui concerne le milieu naturel,. Alors, le réflexe habituel est d'en appeler à l'inusable Guide du pèlerin paru au Moyen Age, où les descriptions sont, pour ainsi dire, peu flatteuses pour les Landes (et le sud-ouest en général). Je ne résumerai pas les éléments qui permettent de comprendre que ce document est résolument empreint d'un parti pris non feint et qu'il est, en cela, peu crédible ; pour mieux s'en persuader, à lire l'excellente étude mise en ligne au lien suivant : "L'image de l'autre au Moyen Age. La représentation du monde rural dans le Guide du pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle", par Emmanuel Filhol.

_ Le gemmage n'est pas exempt là aussi d'erreurs d'appréciation : la résine que l'on prélevait sur les pins (le gemmage est terminé depuis 1991) bien avant la loi de 1857, n'est pas la sève de l'arbre. Sachant qu'un pin était gemmé d'environ trente ans à environ soixante-dix ans, il serait inimaginable de pouvoir récupérer entre un et deux litres de sève par an pendant quarante ans ! La résine est l’équivalent de la lymphe dans le corps humain, c'est-à-dire un liquide jouant un rôle de protection et de cicatrisation au niveau des blessures. Le rôle d'un gemmeur était donc de blesser et d'aviver ensuite cette blessure pour éviter que cela ne cicatrise, tout en récupérant régulièrement le liquide jouant le rôle de cicatrisant, la résine.

Cliché de Félix Arnaudin : "Gemmeur dans la sègue de la Buze, Commensacq".

_ Mais l'erreur majeure est liée à la description des bergers landais : leur outil principal est nationalement connue, il s'agit des échasses. Déjà, au niveau de la taille de ces échasses, il faut oublier les spectacles folkloriques que l'on nous ressasse chaque année à la moindre fête : les modèles utilisés au XIXe siècle dépassaient rarement les un mètre vingt/un mètre cinquante de hauteur. Quant à leur rôle, il était double : le premier est en rapport avec la nécessité d'accomplir jusqu'à quinze kilomètres à pied par jour, condition nécessaire pour nourrir un troupeau de base (une centaine de moutons et brebis, en sachant qu'il faut un hectare de végétation pour une seule bête !). Avec des échasses au pied, on a l'assurance de faire des pas plus grands, donc d'aller plus vite et en définitive de ménager ses efforts. Le second est en rapport avec le manque de relief du paysage de lande : impossible de se rehausser de manière naturelle pour surveiller le troupeau : on le fait avec les échasses. Par contre, dire que les échasses servaient à passer dans les marécages est un non-sens : ce n'est pas parce qu'on aurait pu s'y enfoncer, le fond des lagunes est compact, mais parce qu'un berger était quelqu'un de responsable. Posez-vous la question suivante : est-ce que le troupeau a des échasses pour passer dans les marécages ? La question est volontairement stupide, mais révélatrice : un troupeau d'ovins qui va mettre les pattes dans une eau stagnante au XIXe siècle dans les Landes, a toutes les chances d'attraper le piétin, à savoir une inflammation des extrémités particulièrement handicapante, nécessitant des soins et un maintien prolongé en bergerie. Un berger n'a aucun intérêt pour que cela arrive : le troupeau n'est pas à lui, mais au propriétaire laboureur. Si celui-ci est mécontent, il donne son congé au berger pour la Saint-Michel... il n'a plus qu'à se présenter à la foire de Ousse-Suzan pour se faire recruter par un autre propriétaire. Donc, en individu responsable, le berger s'éloigne de la lande trop humide et attend les premières chaleurs de l'été pour y aller. Il est par ailleurs intéressant de remarquer que les échasses ne sont pas propres aux Landes (on nul document antérieur à l'époque moderne n'en atteste l'usage) : elles existent dès le Moyen Age dans les Flandres et le sud de l'Angleterre (voirà ce sujet les deux articles parus dans le Bull. de la Soc. de Borda : "Nouvelle contribution à l'étude des échasses. Aperçu du paysage landais et du mode de vie de ses habitants avant le XIXe siècle", par P. Toulgouat, Dax, 1973-1974 et "Le thème des échasses dans l'enluminure septentrionale", par J.-P. Suau, Dax, 2006).

Cliché de Félix Arnaudin : "Bergers à Giscos, Commensacq"

_ Et le rôle de l'élevage ? Les troupeaux n'étaient pas là pour défricher la lande (puisqu'il fallait pratiquer l'écobuage pour le faire), ni pour produire de la viande (les abattages se pratiquent à un age avancé, celui de la réforme) et encore moins pour le lait (trop peu de lait par brebis, il était laissé aux agneaux : pas de fromage estampillé Grande Lande!). Même la récupération de la laine était secondaire par rapport à la motivation première de l'élevage ovin dans les Landes : la production de fumier pour l'enrichissement des champs de seigle. Le fumier était récupéré dans les bergeries de parcours. Les troupeaux se nourrissaient donc de la végétation de lande, lande et troupeaux étant par conséquent à la base de tout le système agropastoral. En effet, le sol est constitué de sable sur plusieurs mètres; il est humide, acide et aisément lessivable par les intempéries et le battage de la partie capillaire de la nappe : en cela, c'est un sol qui ne retient pas les matières organiques. D'où la nécessité de l'enrichir à l'époque, année après année.

_ En parlant d'humidité, abordons la question des « marécages » : qu'entend-on par là ? là aussi, il s'agit d'une source d'erreurs fréquente : ce que l'on appelle marécage pour simplifier, ce sont des lagunes, c'est-à-dire des mares peu profondes de dix mètres de diamètre pour les plus petites, les plus grandes atteignant cent mètres, elles sont d'origine glaciaire (et non maritime). Leur fond est généralement plat et compact (la couche de tourbe recouvre un sol sablo-argileux et non de l'alios, ciment sablonneux, erreur courante souvent colportée). Pourquoi les a-t-on abusivement qualifiée de « marécages », réalité physique bien autre ? Les lagunes étaient situées sur les vastes plateaux interfluves, là où l'eau avait du mal à s'écouler, des zones mal drainées avec une nappe phréatique haute : en hivers, avec les pluies abondantes (climat océanique), elles débordaient les unes dans les autres et des exutoires rejoignaient les ruisseaux, donnant à la lande une physionomie de paysage noyé, inondé. L'habitude de les qualifier « marais » ou « marécages » n'est venue que progressivement, souvent à l'initiative des voyageurs, des récits de voyage et plus généralement aux XVIIIe-XIXe siècles, de ceux qui avaient en tête une reconversion économiquement performante de ce paysage... Pourtant, ces lagunes étaient intégrées à la vie agropastorale comme le prouvent les photographies de l'érudit landais Félix Arnaudin : on y pêchait, on pouvait y laver le linge, on disposait de réserves d'eau pour contrôler les incendies d'écobuage, les animaux s'y abreuvaient. Le drainage systématique entrepris après la loi de Napoléon III les a pratiquement fait disparaître ; aujourd'hui, le programme Natura 2000 permet de préserver les dernières : elles constituent des reservoirs de vie, abritant espèces végétales et animales rares (voir le guide Delachaux et Niestlé Les Landes de Gascogne, par C. Maizeret, Paris, 2005).

Cliché de Félix Arnaudin : "Pêcheurs au lagouat, Morcenx, Cornalis".

Fossé de drainage récent au milieu d'une lagune (Brocas-les-Forges).

Même lagune, autre vue : encore en eau plusieurs mois dans l'année en 2000, la végétation envahit aujourd'hui peu à peu la dépression drainée par un fossé.

_ La fixation des dunes est aussi un sujet souvent mal compris : des pins ont été effectivement plantés à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle pour fixer des dunes mouvantes ; mais l'erreur serait de croire qu'on l'a fait (Desbiey et Brémontier) si vite pour protéger de l'ensevelissement des villages entiers (le principal cas connu est l'ensablement de l'ancienne église de Soulac). La raison est principalement fiscale : avec des terrains se déplaçant au gré des vents, quel moyen a-t-on alors pour établir les impôts liés au sol puisqu'il est impossible de déterminer les limites de propriété ? eh bien, on fixe en plantant. Voir aussi dans notre site, "Du sable sous les pieds".

En complément de cette page, consulter aussi les données récentes du programme d'étude pluridisciplinaire que nous avons lancé avec différents chercheurs en 2004, autour du thème de l'anthropisation des milieux humides de la Grande Lande. C'est par ici.

  • Bibliographie ou comment faire le tour de la question en 10 références (en plus de celles évoquées plus haut) :

*Dupuy Francis, 1996, Le pin de la discorde. Les rapports de métayage dans la Grande Lande, Paris, éditions de la Maison des sciences de l'homme.

*Glize Eloi, 1993, La vie autour des lagunes de la Grande Lande (fin du XIXe s. et début du XXe s.), Dax, Bull. Soc. de Borda.

*Klingebiel André et Marquette Jean-Bernard (dirs.), 1985, La Grande Lande ; Histoire naturelle et géographie historique. Actes du Colloque de Sabres. Nov. 1981. CNRS et PNRLG.

*Legigan Philippe et Marambat Laurence, 1993, Age de la formation d'une lagune landaise : premières données palynologiques et radiométrique, Dax, Bull. Soc. de Borda.

*Lerat Serge, 1984, Landes et Chalosses, Pau, SNERD, 2 volumes.

*Marquette Jean-Bernard, 1975-1979, Les Albret, Cahiers du Bazadais, 5 volumes.

*Sargos Jacques, 1997, Histoire de la forêt landaise. Du désert à l'age d'or, Bordeaux, L'horizon chimérique.

*Toulgouat Pierre, 2002 (réed.), La vie rurale dans l'ancienne Lande, Mont-de-Marsan, L'atelier des Brisants.

*Vigneaux Michel (dir.), 1975, Guides géologiques régionaux. Aquitaine occidentale, Paris, Masson et Cie éditeurs.

*Zink Anne, 1997, Clochers et troupeaux. Les communautés rurales des Landes et du Sud-ouest de la France sous l'Ancien Régime, Paris, éditions de l'EHESS.

Outre ces ouvrages qui ont servi de base à cette page vengeresse, les autres sources sont évidemment notre bien aimé Ecomusée de la Grande Lande (Marquèze et son livret-guide notamment), son aimable conservateur aujourd'hui retraité M. Jean Tucoo-Chala et sa bibliothèque très fournie, sans oublier la sérénissime Société de Borda sans les bulletins de laquelle nous serions peu de choses.

Trois derniers ouvrages à mentionner, que je n'ai pas encore lu (ni acheté) mais que j'ai feuilleté et que l'on m'a chaudement recommandé:

*Antin De Vaillac Dominique d', 2008, L'invention des Landes, l'Etat français et les territoires, L'Harmattan, Paris.

*Beyer Lotte, 2007, Le paysan de la forêt dans les Landes de Gascogne, Bordeaux, Cairn.

*Lescarret Jean-Pierre, 2008, La vie dans la Grande Lande au temps des bergers et des loups, Bordeaux, Cairn.

Pancarte, atelier des produits résineux à Luxey (1859-1954).

Dernière modification le : 22/11/2011 @ 16:09
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